Égalité homme femme

Les inégalités homme femme : un constat à accepter !

Suite à notre infographie sur les objectifs du développement durable (ODD) publiée en partenariat avec la Maison des solidarités, nous avons choisi de mettre en avant 3 combats particuliers qui sont au cœur de ces objectifs et des problématiques du monde actuel :

• les migrations
• la transition écologique
• l’égalité entre les sexes

L’égalité homme femme figure parmi les 17 objectifs du développement durable comme objectif numéro 5 : égalité entre les sexes. On vous laisse cliquer si vous voulez découvrir les objectifs de l’ONU en la matière.

De notre côté en se lançant dans l’infographie, on ne savait pas trop par quel bout prendre le problème. Nous avons donc beaucoup écouté, beaucoup discuté… et un élément particulier est revenu : le constat est souvent remis en cause ! Tout se passe, en fait, comme si nous (surtout les hommes, soyons honnêtes) étions dans une phase de déni ! En voyant le choc des chiffres, nombreux sont ceux qui n’y croient pas ou ne veulent pas y croire (voici au passage le lien vers la source pour tous les haters et trolls en phase de déni 😉 ). La première étape essentiel est donc, à notre avis, que le constat soit accepté. Finalement, il s’agit, un peu comme en psychologie, de faire le deuil de cette situation (inacceptable !) pour enfin construire un monde plus juste.

L’égalité homme femme en trois égalités

Pour construire ce monde plus juste, nous avons relevé trois axes prioritaires :

Construire une égalité culturelle

C’est l’axe prioritaire dont découle tous les autres. L’objectif est ici d’ouvrir le champ des possibles ! En ouvrant un horizon équitable, on garantit forcément un avenir plus juste. Cela commence par une scolarisation équitable (deux tiers des 774 millions d’analphabètes à travers le monde sont des femmes). Puis doit nous rester à l’esprit dans toutes les circonstances pour ne pas biaiser les parcours de vie.

Prenons les exemples typiques du rose, de la poupée ou du déguisement de princesse. Le problème ne réside pas dans le rose, la poupée, le déguisement de princesse… le problème réside dans le NON CHOIX ! « Ma fille peut mettre du rose, jouer à la poupée et se déguiser en princesse mais à condition que l’on lui propose aussi du bleu, du jaune, du orange, un camion, des jeux de construction, un déguisement de pompière et un de bricoleuse ! » Ouvrir le champ des possibles quoi 😉

Construire une égalité domestique

Ce qui se construit dans l’éducation et dans la société, de manière générale, se retrouve dans les foyers domestiques ! Comme nous l’avons illustré dans l’infographie, les femmes assument 2,6 fois plus de tâches familiales et domestiques. Et même si cela à tendance à diminuer, les femmes portent encore souvent seule (ou en grande partie) la charge mentale liée à l’organisation de la famille. Ce concept a été réexpliqué brillamment dans une BD par Emma, que l’on vous laisse lire. Et c’est par là que doit commencer à se construire l’égalité domestique !

Construire une égalité économique

Ce qui se construit dans l’éducation, à la maison et dans la société se retrouve dans la sphère économique. Les inégalités sont nombreuses, que ce soit en terme de salaires, de parcours professionnels (ponctués de grossesse.s, de temps partiels subis…). Malgré certaines lois obligeant l’égalité salariale, ces inégalités continuent d’exister. L’idée est donc de partager le travail et sa valeur ajoutée. Et on ne se refait pas, un revenu universel suffisant (notamment notre R.E.V.E. Revenu Emancipateur pour Vivre Epanoui) permettrait à chacun de pouvoir choisir sa vie plutôt que de la subir. Cela pourrait engendrer des effets collatéraux positifs comme moins de temps partiels subis pour les femmes, plus de congés parentaux choisis par les hommes…

Et les violences ?

On ne peut pas faire un article sur le sujet en passant sous silence ce sujet. Ce qui se construit dans l’éducation, à la maison, dans la sphère économique et dans la société se retrouve aussi dans ces violences faites aux femmes. Tout comme dans le mutisme de la société autour de cela. Des verrous sautent depuis l’affaire Weinstein et le mouvement #MeToo et nous devons tou·te·s continuer dans ce sens là !

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