2 grandes solutions pour agir !
Vous le savez, depuis nos débuts sur ce blog, nous essayons d’œuvrer pour un monde plus humain et écologique. À nos yeux, il y a deux grandes manières d’agir dans cette optique :
- lutter contre les actions qui ne respectent pas l’humain et / ou l’environnement
- mettre en avant les initiatives qui respectent l’humain et / ou l’environnement
Bien sûr, la frontière entre les deux catégories est parfois fine. Lorsque l’on est engagé dans la transition écologique, on fait souvent l’un et l’autre !
De notre côté, vous l’aurez remarqué, on penche pas mal vers la mise en avant d’initiatives écoloHumanistes #bisounours 🙂 Mais après une soixantaine d’infographies et un livre sur le sujet, nous avons eu besoin de nous pauser un peu (vous avez remarqué le rythme de publication un peu plus lent en 2020 ?). Et cette pause nous a amené à cette question :
Que faire d’autres pour faciliter la transition personnelle de chacun ?
La première piste logique serait de participer à la lutte contre les actions qui ne respectent pas l’humain et/ou l’environnement. Nous le faisons à titre personnel, mais ce n’est pas la direction que nous souhaitons donné à l’action des écoloHumanistes. Pourquoi ? D’autres le font très bien (dédicace à nos amis lyonnais d’I-Boycott), mais plus fondamentalement, nous n’en avons pas le désir.
De nouveaux récits comme effet levier ?
Alors vers où nous porte notre désir ? Il nous interroge justement sur le moyen de rendre la transition écologique désirable.
Aujourd’hui, la piste qui nous semble la plus intéressante, c’est celle des nouveaux récits. Nous l’écrivons au pluriel car nous pensons qu’il en existe(ra) forcément une multitude. Tant mieux ! Sinon nous pourrions tomber dans un certain dogmatisme.
De Cyril Dion à Pablo Servigne, on parle de plus en plus de cette question des nouveaux récits. Mais au fait, que se cache-t-il derrière ? Comment faire pour favoriser l’émergence de ces nouveaux récits ? À vrai dire, on se le demande parfois.
Finalement, on se retrouve personnellement en ce début de décennie devant ce terme de « nouveaux récits » un peu comme on était devant le terme de « développement durable » au début des années 2010. Et ça tombe bien, car on avait justement lancé notre blog à cette époque pour comprendre, simplifier et transmettre ce qui pouvait se cacher derrière « développement durable » et le rendre concret pour tout·e un·e chacun·e.
On vous propose d’enquêter et de vulgariser ce qui peut se cacher derrière les nouveaux récits. Ça vous tente ?
InTERdépendance et autres pistes ?
Pour tout vous dire, en 2020, confinement aidant, on s’est un peu mis à la philosophie 🙂 Et nous nous sommes notamment plongés dans la pensée de Spinoza. Cela fera certainement l’objet d’une prochaine infographie, mais en très très gros 🙂 Spinoza nie le libre-arbitre proposé par Descartes et voit le monde comme « un flux de causalité ». Pour lui, on ne choisit jamais vraiment seul·e ce que l’on fait. Il y a toujours une, voire plusieurs causes qui engendrent nos actions.
On s’est alors demandés quelle était la cause de notre action pour prendre soin de l’humain et de l’environnement et on en est arrivés à la conscience de l’interdépendance. En effet, nous sachant interdépendant, prendre soin des autres et du monde c’est un peu prendre soin de soi aussi. Joli premier petit pas dans les nouveaux récits, non ?
- libre-arbitre de Descartes / déterminisme de Spinoza
- indépendance / interdépendance
- accélération / résonance d’Harmut Rosa
- …
Nous creuserons dans ces directions lors de nos prochaines infographies comme l’interdépendance. Et vous, vous avez des idées ? Concrètement, c’est quoi les nouveaux récits pour vous ? Laissez-nous vos idées dans le pad ci-dessous 😉
Comment
Merci pour votre travail et votre persévérance!