Qu’est-ce que la permaculture ?
À l’origine la permaculture est la contraction de deux mots :
- permanent
- agriculture
L’objectif est donc de créer une production agricole soutenable, très économe en énergie et respectueuse des êtres vivants. Idéalement, le but est d’arriver à créer un système qui sera totalement indépendant : les déchets de certaines plantes deviennent la nourriture des autres, les rejets des uns protègent les autres des attaques… L’association de culture va rendre le système plus autonome !
La culture sur butte que nous présentons dans notre schéma est l’une des techniques permaculturelles mais il en existe des centaines. Ce qu’il faut bien comprendre c’est qu’il n’existe pas deux lieux identiques, donc pas de recette toute faite pour la permaculture. Ce qui marchera en Ardèche, ne marchera pas forcément dans les Alpes du Sud et réciproquement ! La permaculture nécessite donc une connaissance de la nature, une bonne dose d’observation et des expérimentations régulières.
Un bon rendement ?
L’idée de cette infographie sur la permaculture nous est venue en visionnant le film Demain (très bon film #EcoloHumaniste que nous vous conseillons 😉 ) dans lequel il est question de la Ferme du Bec Hellouin. Depuis, très largement médiatisée.
Cette ferme a servi de sujet d’étude pour déterminer si ce type d’agriculture est économiquement viable ! Alors, qu’en est-il ?
Avec un chiffre d’affaire annuel de 57 000 € la 2e année et un revenu net mensuel autour de 1 400€ la réponse semble être positive 🙂
>>> Cliquez-ici pour voir le détail de l’étude
La permaculture comme philosophie ?
Désormais, le terme de permaculture ne se restreint plus à l’agriculture mais signifie plus « culture de la permanence ». Elle s’applique ainsi au design (cradle to cradle), à la conception d’habitat (éco-construction, bioclimatisme) ou même aux villes entières (la démarche « Villes en transition » vient de la permaculture).
Dans tous les cas, il s’agit de créer un écosystème durable, autonome et qui s’adapte aux différentes perturbations (résilience). L’observation de la nature et la reproduction de ce qui y fonctionne bien (biomimétisme) est prépondérante dans toutes ces démarches. Pour aller plus loin, c’est par ici.
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